Georges Troubat – Hétéronymes

par Françoise Monnin et Gérard-Georges Lemaire

Un trapèze rouge bute contre un triangle bleu. Une ligne rose cerne un pan gris. Autour d’eux, un festival d’angles vifs et de tons lumineux dévore tout l’espace de la toile. Énergique et géométrique, la peinture de Georges Troubat s’inscrit dans la grande tradition moderne, celles des artistes abstraits russes et futuristes italiens, du début du XXe siècle. Marginal aujourd’hui, cet univers appartient à un peintre très original. « Je me méfie des choses qui viennent trop vite. J’ai besoin de travailler la toile, de la nourrir, des heures durant », explique-t-il, travaillant à l’acrylique, avec une palette très riche, et prenant plaisir à réussir de parfaits aplats, à nuancer des dégradés, à jouer du frottis, du glacis, de la brosse, du pochoir, du couteau… Jusqu’à ce que ce qu’il nomme la « cohérence totale » surgisse, s’impose. « Un tableau abstrait, c’est difficile. Sans fin. On n’est jamais content. Quand on invente les formes, elles sont toujours perfectibles. C’est le principe même de l’abstrait ».

20 x 20 cm
32 pages en couleur
Couverture souple
Langue: Français / Anglais
isbn 2-35237-004-3
10 €

 

 

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