Marguerite Bauer Benidir, Père Dalmer Jiron Deza – La voie de l’apaisement

Mot de l’éditeur

« Avant que la mort n’ouvre les portes de son panthéon, nous avons conçu l’ouvrage pour offrir au lecteur le bonheur d’être un enfant de Dieu.» Cette phrase qui ouvre La voie de l’apaisement résonne comme un manifeste. Elle témoigne de ce dialogue entre Marguerite Bauer Benidir et le père Dalmer Jiron Deza, où poésie et photographie s’unissent dans une quête spirituelle partagée.

Il y a quelques années déjà, Marguerite Bauer Benidir composait des poèmes qui, «comme dans les contes orientaux et féeriques», nous entraînaient dans des cimetières lointains aux noms évocateurs : N’Gaous, Barika, Dubaï, Sidi M’Cid. Aujourd’hui, la poétesse engage un duo plus intime avec le père Dalmer : elle s’exprime par le Verbe, lui par des images – réponses silencieuses mais combien évocatrices. Le sable qui tourbillonne, les oiseaux qui traversent l’espace, la neige sur les montagnes : autant de métaphores visuelles qui répondent aux questionnements existentiels.

Cette collaboration transcende les frontières. Le Pérou et la France se rejoignent «en communion avec la nature, sous l’œil vigilant de l’oiseau», créant un moment d’intimité et de partage unique. Lorsque dans le cœur de la poétesse, le doute produit une «rhapsodie bruyante et martiale», le père Dalmer répond par un «silence écrasant». Mais quand la foi renaît, «comme une symphonie emplie d’allégresse», les mots jaillissent et font retentir une «sarabande» où les anges mêlent leurs voix aux nôtres.

Ce troisième tome d’une trilogie, après L’Invisible et La Patrie du bonheur, s’inscrit dans une réflexion plus large sur la spiritualité contemporaine. À l’heure où «l’encre de ma plume murmure à mon oreille que le temps est venu de déposer mes doutes», l’œuvre propose une voie méditative entre inquiétude et apaisement. Elle nous invite à observer la nature, les jeunes animaux, les arbres qui refleurissent après l’hiver, en acceptant humblement la loi du Créateur.

Au fil des pages se déploie ainsi un dialogue mystique. Les photographies du père Dalmer et les poèmes de Marguerite Bauer Benidir tissent ensemble une réponse à ces questions universelles : où allons-nous ? Que deviendrons-nous ? Et où sont-ils allés, ceux qui nous ont quittés ? Dans leur échange se dessine peut-être, comme le suggère saint Augustin cité dans l’ouvrage, une voie pour «exciter l’intelligence et la sensibilité humaines à louer Dieu juste et bon».

24 x 30 cm
80 pages
Reliure cartonnée
isbn 978-2-35532-446-8
25 €

 

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