Pascale Morel

 

Christian Noorbergen, Fabien Claude, Isabelle Vialle, Anne-Marie Cutolo, Alain Maison

Aux marges de l’’art occidental, Pascale Morel s’’ouvre à l’’insondable. Sous les dires exténués, sa parole d’avant-message explore à vif un ciel intime. Elle creuse dans l’’irrécupérable. Art d’’extraction abrupte. La peinture est l’’espace ouvert, infini, et noyé, où se joue l’autre pensée.… À chaque œœuvre, Pascale Morel crève une veine d’’univers. Pudique, la matière palpite. L’’opacité, harcelée, s’’est mise à craquer. Le chaos veille. Les couleurs s’’approchent des signes de terre et de nuit, et s’’imprègnent de leur obscure vitalité. C’’est la trame oubliée, maculée/immaculée, du dedans le plus profond que fait apparaître l’’artiste-transmetteur, quand la vie mentale ne laisse filtrer que l’’essentiel. Des taches de presque rien, fines, dures, acérées, toujours hors des traces et des passages, ensemencent l’’univers. Dans l’’étreinte du ciel et de la mort, on se retrouve envahi par ces allusives architectures nuageuses, aux cicatrices de ciel. Pascale Morel sait creuser l’’absence. Elle sait regarder au loin. Elle arrache d’’elle ce qui gravite autour du visible et se désigne aveuglément dans les illusions sinistrées du monde. Dans le miroir profond de sa peinture, la rationalité ne sait plus faire surface.…  » Préface Christian Noorbergen, extrait.

22 X 26 cm
broché
français
isbn 978-2-35532-069-9

 

 

Contacter l’artiste / le porteur de ce projet :