A partir de 20.000 euros, une œuvre peut rapporter 9% par an à ses investisseurs selon Artprice ! Un artiste non référencé par le marché de l’art officiel a-t-il encore une chance de faire carrière ? Qu’est-ce qui fait lavaleur d’une oeuvre ? Comment un critique d’art fait-il ses choix ?
Venez en débattre avec les critiques d’art du magazine Artension :
Christian Noorbergen, Patrick Le Fur, Olympe Lemut…. Invitée : Sophie Blachet, galeriste (Miami), fondatrice d’Art Vitam, auteure d’ouvrages sur le marché de l’art et le développement de carrière + Un invité surprise.Modératrice, Marie Girault, critique d’art et consultante.
Salon d’Automne le jeudi 13 octobre à 14H – ENTRÉE LIBRE (> en savoir plus)
Pourquoi chercher ce que personne n’a encore traité? l’originalité coûte que coûte? Être « soi » dans sa production devrait suffire puisque chaque être est unique et a une expérience unique.
Bonjour!
C’est dommage que l’art ne soit acheté que pour sa future valeur marchande. Une oeuvre qui plait ne suffit-elle pas à se faire acheter pour le plaisir de l’avoir chez soi, en tant que belle pièce unique ?
Donc, il n’y aurait que la famille et les amis pour acheter à un artiste méconnu ? C’est mon cas.
Le prix que l’artiste se permet d’afficher -même s’il semble onéreux, et même si l’artiste ne présente pas son travail en galerie- est la valeur juste de ce qu’il veut vendre. Sans abus de prix, sans dénigrement du travail. Ce n’est pas la spéculation qui gène l’artiste, c’est surtout le fait de ne pas faire acheter ni choisir le travail qu’il présente -lorsqu’il le présente. L’artiste affiche une valeur minimum. Après, les spéculations ne l’intéressent plus. Aussi, qu’est-ce qui limite l’artiste pour afficher un tableau qu’il estime à 3.200 euros à l’afficher pour 20.000 euros ? La décence. Artiste inconnu. Et autodidacte. Et complètement ignorante et ignorée du monde des marchands. Et travail particulier (original par la technique et novateur par l’image).
J’ai ramené le débat à ma simple existence d’artiste qui rame sans pagaie, côté crayon d’une main, côté pinceau de l’autre (l’image est une référence approximative au tableau que je suis en train de réaliser).
Bon débat à tous.
Cordialement
Françoise Leblic
Ah oui, cela fait deux ans que je présente mon travail pour le Salon d’Automne, et cela fait deux ans que je ne suis pas retenue.
Dois-je continuer ?